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INTRODUCTION
Table des matières
INTRODUCTION LE PROBL~ME ~CONOMIQUE FONDAMENTAL
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Les choix intertemporels du producteur et la demande de capital
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PARTIE III
ANALYSE MACROÉCONOMIQUE
La courbe de consommation (comme la fonction qu’elle illustre) constitue en effet, dans l’esprit où elle est construite, une représentation synthétique des comportements des ménages dans des circonstances données de goûts et surtout de préférences intertemporelles entre consommations présente et future (telles qu’analysées microéconomiquement au chapitre 8), et donc entre consommation présente et épargne (telles que décrites macroéconomiquement au chapitre 20). Lorsque ces préférences changent, la fonction de consommation toute entière se déplace, ainsi d’ailleurs que la fonction d’épargne qui s’en déduit. Ce sont ces variations-là qui entraînent le processus multiplicatif discuté ici. Analytiquement, de tels déplacements de la courbe de consommation se traduisent par la modification d’un ou de plusieurs paramètres de la fonction de consommation. Dans le cas linéaire qui nous occupe, il peut s’agir par exemple du terme constant a, qui, à la suite de la modification des comportements, passerait à une nouvelle valeur, disons α. Si l’on pose α = a + ∆a, on peut écrire C + ∆C = a + ∆a + b Yd = α + b Yd
expression qui fait bien voir que la variation de la consommation ∆C est due à la variation ∆a du terme constant, Yd restant inchangé.
e Les autres multiplicateurs Il reste à traiter enfin des multiplicateurs kG — celui des dépenses publiques —, et kT — celui de la fiscalité —, qui sont respectivement associés aux grandeurs macroéconomiques G et T, également présentes dans la définition de la dépense globale. Cette analyse se fait assez bien de la même manière que les deux précédentes. Elle pourrait donc être rapidement présentée ici. Toutefois, comme les résultats auxquels elle conduit sont d’une portée majeure pour la compréhension de la politique économique, nous le ferons plutôt dans le cadre du chapitre consacré à ce thème.
§2
Valeurs des multiplicateurs dans d’autres types d’équilibre général
On a mentionné plus haut que la réflexion keynésienne sur les multiplicateurs s’est développée dans le cadre de sa conception des équilibres de sous-emploi. Estelle transposable aux autres types d’équilibre général ? Peut-on dire par exemple que le multiplicateur de l’investissement a toujours la valeur 1/(1 − b) lorsque l’économie est en équilibre walrassien ? ou en état de sur-emploi inflationniste ? Pour chaque type d’équilibre défini au chapitre 13, c’est-à-dire pour chaque « conjoncture », il y aurait lieu de faire une analyse spécifique du problème. Ceci dépasse le cadre de cet ouvrage ; mais l’importance de la question justifie que nous mentionnions les réponses auxquelles conduit une telle investigation, avec au moins une esquisse de justification. Il s’avère d’une part que les multiplicateurs macroéconomiques sont égaux à zéro lorsque l’économie est en équilibre de sous-emploi classiq