La Cagliostro Se Venge


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Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits » Maurice Leblanc LA CAGLIOSTRO SE VENGE (1935) Table des matières PRÉFACE D’ARSÈNE LUPIN ..................................................3 PREMIÈRE PARTIE LE SECOND DES DEUX DRAMES..... 5 Chapitre I Sur la piste de guerre ...............................................6 Chapitre II Tueries ................................................................... 16 Chapitre III Raoul intervient ...................................................27 Chapitre IV L’inspecteur Goussot attaque .............................. 41 Chapitre V Faustine Cortina et Simon Lorient .......................54 Chapitre VI La statue ...............................................................65 Chapitre VII Le Zanzi-Bar ....................................................... 75 Chapitre VIII Thomas Le Bouc ................................................86 Chapitre IX Le chef.................................................................102 Chapitre X « Moi, comtesse de Cagliostro, j’ordonne… » .... 120 DEUXIÈME PARTIE LE PREMIER DES DEUX DRAMES136 Chapitre I Fiançailles ............................................................. 137 Chapitre II Visite mystérieuse ................................................151 Chapitre III L’enlèvement ...................................................... 165 Chapitre IV L’écrin bleu ......................................................... 176 Chapitre V Mariage ? .............................................................188 Chapitre VI La haine ............................................................. 202 Chapitre VII Quelqu’un meurt ............................................... 215 Chapitre VIII Phryné..............................................................229 Bibliographie sommaire des aventures d’Arsène Lupin ......244 À propos de cette édition électronique.................................246 –2– PRÉFACE D’ARSÈNE LUPIN Je voudrais marquer ici que, tout en appréciant comme il convient, et en certifiant comme conformes à l’exactitude les aventures qui me sont attribuées par mon historiographe attitré, j’apporte néanmoins certaines réserves sur la façon dont il les présente dans ses livres. Il y a cent manières d’accommoder au goût du public une aventure réelle. Peut-être n’est-ce pas choisir la meilleure que de me montrer toujours sous l’aspect le plus avantageux et de me mettre obstinément en relief et au premier plan. Non content de négliger les nombreux épisodes de ma vie où je fus dominé par les circonstances, démoli par mes adversaires ou rabroué par les respectables agents de l’autorité, mon historiographe arrange, atténue, développe, exagère et, sans aller contre les faits, les dispose si bien que j’en arrive parfois à être gêné dans ma modestie. C’est un mode de récit que je n’approuve pas. Je ne sais qui a dit : « Il faut connaître ses limites et les aimer. » Je connais mes limites, et j’éprouve même, à les sentir, quelque satisfaction, ayant horreur de tout ce qui est surhumain, anormal, excessif et disproportionné. Ce que je suis me suffit : au-delà, je serais invraisemblable et ridicule. Or, l’une de mes faiblesses est la crainte de tomber dans le ridicule. Et j’y tombe sans aucun doute – et c’est là la raison essentielle de cette courte préface – lorsque je suis offert au public dans une invariable, perpétuelle et irritante situation d’amoureux. Certes, Je ne nie pas que j’aie le cœur fort sensible, et que le coup de foudre me guette à chaque tournant de rue. Et –3– je ne nie pas non plus que les femmes me furent, en général, accueillantes et miséricordieuses. J’ai des souvenirs flatteurs, je fus l’objet heureux de défaillances dont tout autre que moi se prévaudrait avec quelque orgueil. Mais de là à me faire jouer un rôle de Don Juan, de Lovelace irrésistible, c’est un traves