E-Book Overview
The contributions to this volume are organised in a way that bear out the vitality of translation activity in the medieval period and the resourcefulness of modern scholarship in addressing the phenomenon of translation at large. No other period relies so heavily on this literary process to construct its cultural identity. Translations from Latin into the vernacular, or from one vernacular into another, or even from a vernacular into the Latin language, are just a few of the many forms medieval translation can take. The codification of the translation process as appropriation, transformation, or accommodation does not sufficiently emphasize the overarching curiosity and interest that motivates any translation activity. Rather, preceding the stages of appropriation and re-interpretation, it is positive inquisitiveness and openness towards linguistic and cultural difference that generate the production of a new text and the transference of culture from one sphere to another. It is that positive inquisitiveness which this volume emphasizes. The volume initially addresses the way in which translators dealt with texts from the early medieval period. It then considers the phenomenon of bilingualism and the privileged relationship that England held with the continent, especially the Italian and French literary traditions. The third part of this volume tackles the problem of fifteenth-century religious translation in England and, to a lesser extent, France, and complicates it by showing its inevitable political implications. Understood more particularly as an act of cultural transfer, translation activity can also be considered beyond the linguistic process. The fourth part of the volume deals with several instances of translations from one genre into another, and from one media into another. The contributions also point to new ways of considering the literary process of translation, and by praising diversity and difference, they suggest a less traumatic way of reading Babel than is usually implied. Les communications présentées dans ce volume témoignent, par leur agencement, de la vitalité de l’activité de traducteur au cours de la période médiévale, ainsi que de l’inventivité de la recherche actuelle dans l’étude de la traduction en général. Aucune autre période ne semble autant dépendre de ce procédé littéraire pour la construction de son identité culturelle. Les traductions du latin vers une langue vernaculaire, ou d’une langue vernaculaire vers une autre, ou encore d’une langue vernaculaire vers le latin, constituent quelques-unes des nombreuses formes de la traduction au Moyen Âge. La codification du processus de traduction en tant qu’appropriation, transformation ou accommodation, fait insuffisamment ressortir le rôle essentiel de la curiosité et de l’intérêt qui sont à l’origine de tout acte de traduction. C’est cette curiosité positive que le présent volume cherche à mettre en valeur. Il aborde tout d’abord une étude de la traduction de textes du haut Moyen Âge. Il considère ensuite le phénomène du bilinguisme et la relation privilégiée que l’Angleterre entretient avec le continent, en particulier avec les traditions littéraires française et italienne. Une troisième partie, consacrée à la traduction des textes religieux au quinzième siècle en Angleterre, et dans une moindre mesure en France, met en évidence la dimension politique de l’activité de traduction à cette période. Considérée principalement comme transfert culturel, la traduction peut en effet être abordée au-delà de sa dimension purement linguistique. Une quatrième partie présente plusieurs exemples de traduction d’un genre littéraire vers un autre, d’un média vers un autre. Les communications proposées dans ce volume illustrent également des manières nouvelles d’aborder l’entreprise essentiellement littéraire de la traduction. Tout en faisant l’éloge de la diversité et de la différence, elles su